Poésie pour tous, poésie partout...
Haïku de Ryokan
Elle est pourtant partout la poésie. Elle peut arriver les mains dans les poches la poésie (noir, bleu, bleu, noir, cela va bien ensemble), à l'allure folle, surplombant les dessous terrestres, elle peut aller ainsi au travers des chemins, ceux qui bon lui semble, insolente et rayonnante, sombre parfois de nuit de jour qu'importe. Il y en a partout, partout où l'on écoute partout où l'on regarde, avec soif et affamé d'inutile beauté. On dirait une infiltration qui distille ses splendides étonnements, des courbes d'envies ou des lumières qui frémissent. La poésie se faufile, sur les peaux ou les regards les paumes ou le hasard. Des pompes au chapeau la voilà qui s'immisce et fait se soulever l'esprit d'un instant ou d'un lieu, de chaque instant ou de chaque lieu, comme cette poussière dont on se rappel les dorures du pourtour qui s'évapore.
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